Reprises de prothèses de genou
Sommaire
On désigne par « reprise de prothèse de genou » une intervention secondaire dont le but est de remplacer une prothèse unicompartimentale de genou (PUC) par une prothèse totale, ou de remplacer tout ou partie d’une prothèse totale de genou (PTG). Les motivations de ce traitement chirurgical sont variées : nouveau développement arthrosique sur certaines zones de l’articulation, descellement des implants initiaux, infection ou encore rupture de prothèse.
Dans quels cas avoir recours à une reprise de prothèse de genou ?
Dans d’autres cas, c’est le descellement de certains éléments, en rapport avec l’usure et le vieillissement des os, qui est la cause du traitement : la prothèse ne tient plus. Les infections constituent aussi un motif de reprise, tout comme les fractures osseuses autour de la prothèse ou la rupture de l’une de ses pièces constitutives. Enfin, certaines atteintes ligamentaires peuvent rendre la prothèse instable, en perturbant le bon alignement de ses différents composants.
Quoi qu’il en soit, un patient déjà porteur d’une PTG le sera toujours après l’intervention de reprise. La situation est différente pour ceux équipés d’une prothèse de genou unicompartimentale (PUC). En effet, bien souvent, une reprise de PUC revient à la remplacer par une PTG, notamment quand de l’arthrose s’est développée sur les surfaces articulaires non protégées par des pièces métalliques ou si la PUC commence à se desceller.
Les interventions de reprise sans aucun remplacement sont beaucoup plus rares. Quand elles sont réalisées, elles peuvent consister à travailler sur les tissus mous à proximité de la prothèse, par exemple pour libérer certains tendons en conflit avec les pièces de cet implant artificiel.
Certains symptômes doivent systématiquement orienter le porteur d’une PTG ou d’une PUC vers une consultation rapide. Il s’agit notamment de douleurs persistantes, d’une raideur et d’une perte d’autonomie. De même, les signes évoquant la possibilité d’une infection (fièvre, rougeurs, gonflements, écoulements…) doivent pousser le patient à contacter au plus vite un chirurgien spécialisé afin qu’il évalue la nécessité d’une reprise et ses modalités. Certains cas ne laissent aucun autre choix que la réalisation d’une intervention de reprise, comme les fractures, les ruptures de prothèse et les infections.
Reprise de prothèse de genou : définition
Objectifs
La reprise de prothèse de genou en pratique
Selon les cas, c’est sous anesthésie générale ou anesthésie du bas du corps (rachianesthésie ou anesthésie péridurale) qu’a lieu l’intervention de reprise. Sa durée est variable en fonction du type de prothèse à changer et de l’état des structures osseuses concernées. Elle est en moyenne de 1 à 2 heures, mais peut parfois être plus longue. Le patient doit par ailleurs être hospitalisé entre 3 et 6 jours.
Déroulement de la reprise de prothèse de genou
Ensuite, les implants défectueux sont retirés et le chirurgien nettoie les débris d’usure présents dans l’articulation. Puis, quand le but de l’intervention consiste à remplacer une PUC par une PTG, la suite de l’opération est alors globalement identique à la pose d’une prothèse totale.
En revanche, si c’est une nouvelle PTG qui doit être mise en place, pour assurer une bonne fixation prothétique, différents gestes peuvent être réalisés. Il peut notamment s’agir de pratiquer des greffes osseuses, de mettre en place des plaques métalliques pour mieux maintenir les implants ou encore des tiges d’extension au sein du fémur et du tibia. Par ailleurs, en cas d’instabilité due à des atteintes ligamentaires ou de destruction osseuse massive, l’utilisation d’une prothèse « charnière » peut s’avérer nécessaire. Dans ce cas, l’implant fémoral et l’implant tibial sont reliés pour augmenter la stabilité et cela nécessite la pose de tiges longues dans chacun des 2 os.
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Suites post-opératoires de la reprise de prothèse de genou
Consignes post-opératoires
Rééducation post-opératoire
Reprise des activités
En revanche, le retour à une vie normale peut être plus long quand l’opération a été réalisée sur une PTG préexistante, notamment si le chirurgien a dû procéder à des gestes de reconstruction osseuse conséquents. Par ailleurs, les recommandations du médecin sur le type de sports pratiqués doivent être suivies à la lettre, pour protéger au maximum cette nouvelle prothèse totale. Elles peuvent parfois consister à alléger l’intensité et la fréquence des activités physiques précédemment exercées.
Risques et complications de la reprise de prothèse de genou
Reprise de prothèse de genou : résultats
Quand le traitement chirurgical correspondait au changement d’une PTG déjà en place, en particulier s’il a été total, le résultat de la reprise est parfois légèrement moins bon que celui qui avait été obtenu après l’opération initiale. Plus précisément, une gêne et quelques douleurs résiduelles peuvent parfois persister chez certains patients.
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