Reprise de ligamentoplastie
Sommaire
Dans quels cas avoir recours à une reprise de ligamentoplastie du genou ?
Le ligament croisé antérieur (LCA) et le ligament croisé postérieur (LCP) sont essentiels pour assurer la stabilité du genou. Ces deux structures fibreuses peuvent parfois subir des lésions (entorses du genou). Les blessures du LCA sont fréquemment liées à un mouvement de torsion anormal lors de la pratique d’une activité sportive (sports collectifs, ski, sports de combat…). Dans le cas du LCP, les entorses sont plus souvent observées après un choc dans l’axe antéro-postérieur de l’articulation. Là encore, certains sports sont souvent incriminés mais les accidents de la circulation constituent aussi une cause fréquente de ce type de blessures.
La nature de la prise en charge après une entorse du genou dépend en particulier de l’ampleur de la blessure. Dans les cas les plus légers, un traitement médical peut parfois suffire pour permettre la cicatrisation nécessaire. Mais, si la rupture ligamentaire est totale ou si le traitement médical n’a pas donné les résultats escomptés, une intervention de reconstruction est alors nécessaire : ligamentoplastie du LCA ou ligamentoplastie du LCP.
Le principe est de prélever un fragment de tendon sur le patient, puis de l’utiliser pour reconstruire le ligament abîmé. Il s’agit souvent du tiers central du tendon rotulien (technique Kenneth Jones) ou des tendons associés aux muscles droit interne ou demi tendineux (techniques DIDT ou DT4) ou alors du tiers central du tendon quadricipital (TQ). Parfois le greffon peut aussi provenir du fascia lata, membrane fibreuse localisée sur la face externe de la cuisse. Dans tous les cas, la rééducation post-opératoire est longue et essentielle pour que le patient retrouve après quelques mois un genou fonctionnel.
Aussi efficaces que soient ce type de traitements, même après une reconstruction ligamentaire de qualité, il existe pourtant des cas de récidive. Certaines études mettent en avant un taux de rupture du LCA reconstruit de l’ordre de 2 à 10% dans les 2 ans qui suivent l’intervention initiale. Par ailleurs, après traitement chirurgical de l’un des genoux, un éventuel déséquilibre musculaire entre les 2 jambes peut faciliter une entorse de l’autre côté (8 à 16% des cas). Lorsque cette seconde blessure a lieu sur le genou déjà opéré et qu’une nouvelle intervention est nécessaire, on parle alors de « reprise de ligamentoplastie du genou ».
La nécessité d’une telle intervention peut s’expliquer par une rééducation insuffisante ou une reprise trop rapide des activités physiques. Mais d’autres facteurs interviennent, comme l’âge du patient, les variations pondérales, l’existence éventuelle de lésions cartilagineuses ou encore l’ablation d’une partie du ménisque lors de l’intervention.
Pour prévenir une nouvelle blessure, il importe de se livrer à des contrôles médicaux ou paramédicaux fréquents, et ce même 2 ou 3 ans après le traitement chirurgical. Ils consistent notamment à vérifier que la force musculaire des 2 jambes est équivalente et que, du côté opéré, le rapport entre la puissance des quadriceps et des ischio-jambiers (muscles arrière de la cuisse) est satisfaisant.
Reprise de ligamentoplastie du genou : définition
Objectifs
Reprise de ligamentoplastie du genou en pratique
L’anesthésie pratiquée pour l’intervention est soit générale, soit loco-régionale. L’acte chirurgical dure de 60 à 90 minutes et une courte hospitalisation (1 ou 2 jours) est à prévoir.
Déroulement de la reprise de ligamentoplastie du genou
Prendre rdv avec le Dr Stevignon
Suites post-opératoires de la reprise de ligamentoplastie du genou
Consignes post-opératoires
Rééducation post-opératoire
Reprise des activités
Risques et complications de la reprise de ligamentoplastie du genou
Reprise de ligamentoplastie du genou : résultats
Les résultats d’une reprise de ligamentoplastie du genou sont rarement aussi bons que ceux qui avaient été observés après le traitement chirurgical initial. Néanmoins, de nombreux patients retrouvent une vie normale quelques mois après l’intervention. Ils doivent quoi qu’il en soit faire preuve ensuite d’une prudence extrême et ne pas exposer leurs genoux à des circonstances qui pourraient entraîner une nouvelle blessure ligamentaire.
Actualités
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