Il est plus que légitime de s’interroger lorsque le moment vient de choisir un chirurgien pour la pose d’une prothèse de hanche. Néanmoins, l’excellence globale du système de soins national, son encadrement et la qualité des formations dispensées par les universités de médecine, assurent la sécurité des patients et l’efficacité des traitements.
Qu’est-ce qu’une prothèse de hanche ?
L’articulation coxo-fémorale, plus communément appelée « hanche », correspond au point de jonction entre la partie haute de la jambe et le bassin. D’un point de vue anatomique, c’est à ce niveau que l’extrémité supérieure du fémur (« tête du fémur ») vient s’insérer dans le cotyle, ou « acetabulum », une cavité osseuse du bassin.
Pour éviter les frottements directs entre les tissus osseux de la tête du fémur et le cotyle, ces deux parties sont recouvertes de cartilage. Grâce à lui, les mouvements articulaires peuvent se faire de façon fluide. La pose d’une prothèse de hanche a souvent lieu quand le cartilage de l’articulation coxo-fémorale se désagrège peu à peu (arthrose de la hanche ou « coxarthrose ») et que des mesures conservatives ne sont plus suffisamment efficaces pour assurer le confort quotidien du patient.
Il existe aussi d’autres indications à cette intervention : fracture du col fémoral, polyarthrite rhumatoïde ou encore ostéonécrose de la tête du fémur.
Dans ces différents cas, lorsqu’il est décidé de procéder à une intervention chirurgicale, la prothèse peut prendre deux formes. Elle est dite « totale » (Prothèse Totale de Hanche, PTH) quand elle vient remplacer les deux parties de l’articulation, acetabulum et tête du fémur. Dans ce cas, après que la tête du fémur ait été sectionnée, une tige en acier ou en titane est introduite dans l’os. Son extrémité est en forme de bille et elle s’insère sur une cupule en métal mise en place au niveau du cotyle et recouverte de céramique ou de polyéthylène. On parle de prothèse de hanche « intermédiaire » quand elle n’est composée que de la partie fémorale, qui vient s’insérer dans l’acetabulum laissé en l’état.
Prothèse de hanche : comment choisir un chirurgien à Paris ?
Aujourd’hui, au niveau national, certains organismes publics, comme la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), ont la charge de veiller sur les activités médicales. Cela inclut la chirurgie orthopédique et permet d’assurer la sécurité des pratiques.
Par ailleurs, les chirurgiens issus des universités de médecine nationales bénéficient tous d’une formation homogène et exigeante, internationalement reconnue. Ainsi, la qualité des interventions qui consistent en la pose d’une prothèse de hanche est globalement constante et tenter de désigner le « meilleur chirurgien » en la matière serait un exercice subjectif, voire injuste pour le reste de la profession.
Néanmoins, certains critères sont peut-être à considérer au moment de choisir un chirurgien pour la pose d’une prothèse de hanche. La qualité de la relation patient-praticien en fait partie. La confiance est en effet essentielle, et elle trouve souvent sa source en la qualité des informations que le chirurgien fournit au patient sur le traitement et ses suites.
Pour rappel, d’après le code de déontologie de la profession, les médecins ont un devoir essentiel d’information franche et loyale. La renommée du praticien est sans doute aussi un point à prendre en compte. Il peut notamment être recommandé par le médecin traitant ou des proches ayant bénéficié de ce type de traitement. Les avis de patients, consultables sur certains forums ou les sites web des chirurgiens eux-mêmes, sont aussi des éléments d’information intéressants.
