Quels symptômes pour la rupture du ligament croisé antérieur ?

par | 29 janvier 2025

Cette actualité appartient aux catégories suivantes : LCA

On estime que l’entorse du genou avec rupture du LCA survient pour 75% des cas dans un contexte sportif. Certains symptômes évocateurs de la rupture du ligament croisé antérieur doivent pousser le patient à consulter rapidement, au risque sinon de voir s’installer une instabilité chronique de l’articulation, source potentielle d’entorses récidivantes et, plus tard, de gonarthrose.

 

Le LCA : ligament le plus souvent touché lors d’une entorse du genou

Avec les deux ligaments latéraux et le LCP (Ligament Croisé Postérieur), le LCA (Ligament Croisé Antérieur) assure la stabilité du genou. Ces structures fibreuses, peu extensibles, peuvent être le siège de lésions. On parle alors d’entorse du genou et le LCA est le plus fréquemment atteint des quatre ligaments lors de ce type de blessures. Elles surviennent généralement lorsque l’articulation effectue un mouvement de torsion alors que le pied ne suit pas et reste bloqué au sol.

Certains sports sont fréquemment à l’origine de la rupture du ligament croisé antérieur. C’est notamment le cas du football féminin et cela prend des proportions telles que l’UEFA (Union of European Football Associations) a lancé fin 2023 une étude centrée sur la sensibilisation et la prévention des blessures du ligament croisé antérieur. Ski et sports de combat sont d’autres grands pourvoyeurs d’entorses où le LCA est touché.

La rupture du LCA peut prendre des formes variées, plus ou moins graves. Dans certains cas, elle est uniquement partielle : seules certaines fibres ligamentaires sont déchirées, ou alors le ligament est simplement distendu. La rupture totale correspond au stade ultime de la lésion, avec une interruption complète de la continuité du faisceau de fibres.

 

Rupture du LCA : symptômes et diagnostic

Le type de rupture, partielle ou totale, ne laisse pas présager d’une future instabilité du genou. Or, si elle s’installe, elle est alors la cause d’entorses à répétition, du possible déclenchement de gonarthrose et peut engendrer à terme la nécessité d’une intervention chirurgicale.

Ainsi, quand une entorse du genou est suspectée, il importe de consulter au plus vite. Les signes qui doivent alerter sont un craquement ressenti, le gonflement quasi immédiat de l’articulation, des difficultés à la marche et une douleur fréquemment vive. Elle n’est pourtant pas systématique, le risque étant alors de minimiser l’importance du traumatisme, de ne pas consulter et de rencontrer dans le futur les problèmes exposés plus haut.

Un diagnostic précoce est donc primordial. Il est avant tout clinique et, si la douleur le permet, inclut des tests de mobilité, notamment celui de Lachman, qui consiste à comparer sur chaque jambe les capacités d’avancement du tibia par rapport au genou. Des examens en imagerie médicale (radiographies ou IRM) sont ensuite souvent nécessaires pour affiner le diagnostic et écarter l’hypothèse d’une blessure osseuse, notamment au niveau du ménisque.

C’est sur la base de ces différents éléments que le praticien pourra mettre en place le traitement le plus adapté. Dans environ 50% des cas, une prise en charge précoce faite de mesures médicales conservatives suffit à assurer une récupération fonctionnelle satisfaisante pour le patient et son niveau d’activité physique.

Dernières actualités

icone logo blanc dr thomas stevignon chirurgien orthopediste specialiste genou et hanche paris

Prendre RDV avec le Dr Stévignon