Quand changer la cupule d’une prothèse de hanche ?

par | 27 décembre 2024

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D’après les chiffres disponibles, 95% des prothèses de hanche totale sont encore en parfait état 10 ans après leur pose. Ce chiffre est aujourd’hui certainement un peu sous-estimé, puisque la nature des implants et les techniques chirurgicales ont considérablement évolué. Néanmoins, certaines circonstances peuvent parfois nécessiter de remplacer une prothèse de hanche, notamment sa cupule, implant hémisphérique mis en place au niveau d’une cavité du bassin, le cotyle.

 

Prothèse de hanche totale (PTH)

L’articulation coxo-fémorale est celle au niveau de laquelle la tête du fémur est insérée dans le cotyle, une cavité du bassin. Certaines circonstances, souvent de l’arthrose de la hanche (coxarthrose) ou un traumatisme, exigent parfois de la reconstruire grâce à la pose d’une prothèse totale de hanche (PTH).

Une PTH est constituée d’une cupule hémisphérique ainsi que d’une tige fémorale coiffée d’une bille. Celle-ci remplace la tête du fémur et s’articule avec la cupule mise en place au niveau du cotyle.

D’après les chiffres disponibles, un peu anciens, plus de 95% des PTH sont encore parfaitement opérationnelles 10 ans après l’intervention. Mais, les implants et les techniques ont considérablement évolué et il est vraisemblable que la durée de vie des PTH utilisées aujourd’hui soit plus élevée.

Néanmoins, il peut parfois advenir qu’un remplacement de la prothèse s’avère nécessaire. Il peut alors être total (tige fémorale et cupule) ou partiel, notamment quand seule la cupule doit être renouvelée. Si les structures osseuses sont en bon état, la nouvelle prothèse est posée dans des conditions très similaires à la première. A l’inverse, en cas de lésions osseuses, le squelette doit d’abord être réparé, soit en pratiquant des greffes soit en le renforçant par la pose de plaques métalliques.

 

Remplacement de la cupule d’une prothèse de hanche totale : indications

L’explication la plus fréquente du remplacement d’une PTH est, qu’avec le temps, la surface de friction entre la bille qui remplace la tête du fémur et la cupule s’use. Par ailleurs, la fixation des implants à l’os se dégrade : la prothèse a tendance à se desceller. Ce descellement induit des douleurs, le patient est souvent atteint d’une boiterie et une raideur articulaire se met progressivement en place.

Ce sont notamment les analyses d’imagerie médicale réalisées au cours de la phase de diagnostic (radiographie, scanner ou scintigraphie) qui permettent de savoir si le remplacement prothétique doit être total ou partiel, pouvant alors ne concerner que la cupule.

Outre l’usure et le descellement, d’autres causes, plus rares, peuvent motiver une opération de reprise. Elle peut parfois s’avérer nécessaire parce que la prothèse s’est rompue à la suite d’un accident ou que le patient est victime de luxations à répétition. Enfin, certaines infections prothétiques constituent aussi l’indication d’une intervention secondaire. Il s’agit néanmoins d’un cas rare qui ne concerne que moins de 1% des patients opérés.

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